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(un) Elle a eu la garde de son neveu, Hector, en juin dernier. Son frère est mort dans un accident de voiture alors qu’il était censé revenir de faire l’épicerie. Luna s’en est jamais remis parce qu’ils ont toujours pas retrouvé le chauffard et elle sait qu’Hector en est profondément marqué. Lulu, elle a du mal aussi à s’en remettre et sa relation avec Hector en souffre parce qu’elle a peur qu’il la rejette, donc elle montre zéro instinct maternelle. Même si elle était proche quand son frère était là. (deux) Luna, elle a presque rien. Elle a jamais eu froid aux yeux. C’est le genre de femme qui se tient, elle montre presque jamais ses émotions, surtout en présence des élèves. Elle créé un lien avec elle, mais pas trop. Elle tient ses distances, sinon elle serait en boule dans son coin parce qu’elle peut pas tous les sauver. Faudrait déjà que Luna apprenne à se sauver elle-même, alors... (trois) La raison pour laquelle on l’a abandonnée quand elle était jeune au Japon lui est connue depuis qu’elle est jeune : sa mère a laissé une lettre comme quoi elle pouvait pas garder Sakura (son véritable nom japonais et son deuxième prénom), parce que c’était un déshonneur sur sa famille (et sur sa vache). Sa mère biologique a tout de même voulu lui donner une chance, malgré tout. Luna n’a jamais ressenti un rebond sur cet abandon, ne serait-ce le fait qu’elle a peur que les gens qu’elle aime s’en aille comme ses parents, morts il y a quelques années et maintenant, son frère. Il ne lui reste réellement que son neveu comme famille encore vivante et elle ne sait même pas comment s’y prendre, bien qu’elle ne veut pas qu’il vive un même traumastime qu’elle. (quatre) Elle se trouve un peu pathétique, contrairement au reste de sa cohorte qui ont presque tous réussis. Elle, elle se voit en bas échelle, même si elle adore son travaille. Les ados, les gosses fragiles, Luna, elle fait tout pour les aider. Même si elle revient chez elle avec du crachat ou des insultes, elle sait que c’est pas nécessairement leur faute. (cinq) C’est un cordon bleu très aiguisé et elle aime faire la cuisine. Quand elle revient de travailler, même après une longue journée, Luna est toujours prête à faire la cuisine, se qui exaspère Hector qui peine à l’amener une fois au restaurant pour lui donner une pause. Lulu, c’est le genre de femme à regarder des recettes sur Facebook et à les reproduire, écouter des émissions de cuisine et refaire les plats des candidats ou ce qu’elle voit. Autant du sucré que salé, tout est fait maison chez les Walkersky. (six) Même si ça ne se voit pas, elle faisait les quatre-cent coups quand elle était au lycée, surtout avec son frère et sa bande de potes. Luna a toujours préféré se tenir avec les gars pour éviter les problèmes de bitch des filles. C’était une des leurs, quoi. Elle aimait fait tout ce qu’ils faisaient et se mettre aussi dans le trouble. Ça a été assez étonnant pour elle d’apprendre qu’elle était lesbienne, elle qui est très sélective quand on veut lui présenter une nana (surtout Hector, en fait). (sept) Dans ses temps libres, autre que de surveiller des gosses, elle joue aussi du violon et elle dessine. Elle griffonne des choses, y’a même une vieille tablette graphique qui traîne chez elle pour qu’elle diffuse son art numérique. Son rêve aurait été de devenir artiste pour des dessins animés, si elle avait eu le courage de se rendre jusqu’au bout. Mais elle a pas ces couilles là, malheureusement.