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FERMETURE DU FORUM, MERCI A VOUS TOUS pour qu'une étoile s'éteigne, il faut qu'une autre s'allume- Adam  1588078649
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 pour qu'une étoile s'éteigne, il faut qu'une autre s'allume- Adam

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Naël White
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Naël White

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Jeu 10 Oct - 21:49

Le jour s’est levé depuis quelques minutes à peine. Je sens les rayons de soleil sur mon visage, mais ce n’est pas ça qui me réveil en sursaut, transpirant et haletant. J’ai instinctivement sorti mon arme de sous mon oreiller et l’ai pointée devant moi comme si on m’attaquait, mais il n’y a personne. Ce n’était qu’un rêve ou plutôt un cauchemar. Je dégluti et garde quelques instant l’arme à la main avant de la remettre sous mon lit et de me redresser, m’asseyant sur le bord de mon lit en basculant mes jambes sur le côté. Je me prends la tête dans mes mains. Ça dur depuis trop longtemps, un an. Un an que je fais sans arrêt les mêmes cauchemars, un an que j’essaie de me remettre. Un an que rien n’a bougé, du moins dans ma tête, parce que dans ma vie tout à changer. J’ai déménagé. J’ai acheté une maison, seul et j’ai divorcé. Je n’ai pas vu ma fille depuis quelques temps, ma femme refuse que je l’approche à juste titre. Je m’en voudrais si je m’en prenais à elle.

Je fini par me lever et par aller prendre une douche. Je me déshabille et me regarde dans le miroir, les bleus on disparut, mais c’est comme s’ils avaient étés gravés dans ma mémoire. Je glisse mes doigts sur mes côtes abîmée, elles aussi sont désormais réparée, comme mon bras, mais j’ai encore l’impression d’avoir des douleurs fantômes, ça me réveil parfois la nuit, quand ce n’est pas mes cauchemars. Je regarde mon dos ou les cicatrices elles sont toujours bien présente, moins gonflés qu’au début, mais désormais elles seront toujours là. Je ferme les yeux un instant et les images me reviennent. La tête sous l’eau, j’avais peine à respirer alors qu’ils me questionnaient et qu’ils me torturaient. Je suis restés deux semaines là-bas, deux semaines d’enfer. J’ouvre les yeux et reviens à la réalité. J’entre dans la douche et je n’en ressorts que quelques minutes après. J’ai rendez-vous à la réunion de combattant aujourd’hui, tous des gars comme moi qui ont vécu l’horreur en mission, homme, femme, on y a tous laissé quelque chose d’importe. Moi j’y ai laissé une partie de mon âme.

Je m’habille et sort de la maison, je prends son de bien fermé à clé et je décide d’aller a pied à la réunion. Ce n’est pas très loin de la maison. La réunion dure une heure, je n’ai pas parlé. J’ai passé mon tour comme d’habitude. Ils ne m’ont pas forcés à parler, mais je sais qu’un jour je devrais le faire, que ça m’aiderait, mais je n’y arrive pas. Je dois faire quelques courses avant de rentrer et je n’ai plus de cigarettes. C’est devenu mon vice depuis on retour, je fumais déjà avant, mais c’est pire depuis que je suis rentré, comme si ça m’aidait à évacuer mon stress.

J’entre dans la supérette et prend quelques affaires, légumes, viande et soda de quoi tenir sans sortir de chez moi jusqu’à la fin de la semaine, arrivé à la caisse je demande un paquet de lucky strike mentholé et je réfléchis avant de dire :

« Non en fait mettez-moi en trois. »

Je ne les fumerais pas toute, mais au moins j’ai de la marge avant de devoir revenir. Je viens de temps en temps faire mes courses ici, ça me permet de ne pas devoir aller au centre-ville pour aller faire mes courses, je déteste ça de faire les courses. J’attends qu’il me dise le prix, mais j’ai comme un arrêt quand je le vois et quand je croise son regard. Je reste là à l’observer comme un idiot alors que je sens quelque chose d’étrange en moi. Je me sens comme électrisé et je ne sais pas du tout ce qu’il m’arrive, mais je n’arrive pas à détacher mon regard du sien.
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Adam Kaczmarek
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Jeu 10 Oct - 22:38

Depuis qu'il était rentré à Derry, Adam n'avait contacté aucun membre de sa famille. Il savait que certains avaient dû avoir eu vent de rumeurs à son sujet... Car, malheureusement, il avait croisé quelques personnes de son autre vie. Et elle n'avait pas hésité un instant pour le juger. Il avait simplement baissé les yeux, après avoir adressé quelques sourires maladroits et timides, avant de reprendre sa route.
Depuis un mois, il travaillait dans une supérette. Le patron des lieux côtoyait la même paroisse que notre cher Adam. Ils avaient beaucoup parlé et il avait décidé de lui donner sa chance, puisque le quadragénaire avait déjà quelques expériences dans le domaine de la vente en libre-service. A présent, ils s'entendaient bien, et l'autre homme faisait suffisamment confiance à son nouvel employé pour le laisser ouvrir et fermer la boutique. Tout se passait bien, même si, en vérité, l'ancien moine s'ennuyait dans ce lieu. Il était redevable d'avoir ce travail, heureux de faire quelque chose, mais il savait tout au profond de son être que ce n'était pas sa place. Il avait quitté les ordres, et il le regrettait... Même s'il savait que rester au monastère n'aurait peut-être pas été sain pour lui. Cependant, il s'en voulait de ne pas d'être battu davantage, de ne pas avoir cherché de solution moins radicale. Mais voilà, à ce moment-là, il n'avait aucun recul. Il avait peur, il était encore sous le choc, il redoutait tout... Et encore à présent, il était impossible à quiconque de le toucher, même ses plus proches parents.

Il était en train de griffonner sur une feuille quelques mots. Un monologue, pour être précis. Celui qu'il dirait à sa tendre petit-soeur, Chris, lorsqu'il la reverrait. Les mots glissaient sur le papier, d'une man maniant habilement un crayon à papiers. Il rayait, puis réécrivait sans arrêt, car il n'avait aucune gomme à disposition. Et soudain, la petite clochette de l'entrée indiqua l'arrivée d'un client. Oh enfin quelqu'un avec qui échanger quelque mot. Adam n'était pas un animal solitaire, il aimait les gens, le monde. C'était bien pourquoi il avait décidé de prier pour eux, de donner sa vie dans ce but.

Il rangea rapidement feuille et crayon, en apercevant rapidement l'homme s'approcher du comptoir. Des cigarettes. "Très bien." répondit-il, se retournant pou prendre les paquets en main. Mais lorsqu'il se tourna et que ses yeux croisèrent ceux de son interlocuteur, il s'immobilisa un instant. Loin de formuler le prix, aucun son ne sortir de ses lèvres closes. Il était comme paralysé, tandis que son regard azur s'encrait dans celui brun du fameux client. Sa respiration se fit plus rapide, tandis que son coeur battait dans sa poitrine. Les secondes se succédèrent, peut-être même les minutes alors qu'une force flamboyante le broyait de l'intérieur. "Ca..." bégaya-t-il, encore tout retourné, ne sachant pas ce qui lui arrivait. "Ca fera 21 dollars, s'il vous plaît.." finit-il par articuler, non sans peine, tandis que ses yeux bleus restaient profondément ancrées dans ceux de ce bel inconnu. Mais bon sang, que lui arrivait-il? Que se passait-il ? Pourquoi cette aura dans son coeur? Pourquoi cette tendresse qui le saisissait? Et comme pouvait-il trouver un homme splendide?
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Naël White
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Ven 11 Oct - 19:37

Faire mes courses n’est jamais une partie de plaisir. Je me fiche de dépenser de l’argent, mais je n’aime pas rester dehors très longtemps. Je me sens bien que chez moi ces derniers temps et je n’ai pas forcément envie de parler à qui que se soit. Je suis un peu un Ermite en ce moment. Je pose mes achats et demande des cigarettes. Je ne sais pas tellement pourquoi je bloque autant sur son regard, sur ses beaux yeux bleus et j’en perds presque mes moyens alors que je cherche mon portefeuille, je fais tomber mon téléphone. Je dois avoir l’air d’une cloche. Je le récupère et je sors des l’appoint. Je ne dis pas grand-chose de plus. Qu’est-ce que je peux dire ? Vous êtes mignon ? Non il me prendrait pour un vieux dragueur et je ne suis pas ce genre de personne. Il est surement marié en plus, quoi que je ne vois pas de bague à son doigt.

J’entends la cloche sonner, quelqu’un d’autre fait son entrée pendant que je reprends mes paquets. Je me tourne pour m’en aller et l’autre type s’avance. Il est louche. Capuche sur la tête, tatouage tribal sur les bras et d’autre sur la main. Il ne me calcul pas et je le regarde sans le lâcher du regard. J’ai croisé son regard. Ses yeux sont dilatés, il est sans doute alcoolisé ou drogué. Merde. Je reste là et j’attends la suite, au cas où.

Je ne m’étais pas trompé le nouvel arrivant sort une arme, ne se souciant pas de ma présence, mais c’est sans doute son erreur. Il braque son arme sur le vendeur et je soupire, ils n’ont donc rien dans la tête. Pourquoi je suis toujours là au mauvais moment ? Je me pose souvent cette question. Il serait capable d’appuyer sur la détente cet idiot.

« Je vous conseil de baisser cette arme où vous allez avoir de gros problèmes. »

Je le préviens, au moins il ne pourra pas dire qu’il n’était pas prévenu. Il se tourne vers moi et il remarque surement mes plaques de l’armée que j’ai toujours autour du cou sur une chaîne argentée. Il doit se rendre compte qu’il aurait du attendre que je sorte. Il pointe son arme sur moi. S’il pense me faire peur il a tort. Il est tellement à l’ouest qu’il ne me voit pas arriver sur lui alors que je le désarme avec une prise de karaté, c’est l’avantage d’avoir été entraîné à l’armée, les combats de corps à corps ne me font pas peur et j’ai souvent l’avantage, malgré mon petit gabarit. Je suis plus musclé qu’on ne le crois.

Il se retrouve à terre et je pousse son arme à l’aide de mon pied et adresse des mots au vendeur, les premiers que je lui adresse d’ailleurs :

« Appellez la police. »

L’autre gars à l’air de ne pas apprécier ma prise et je le sens se débattre. Jusqu’à ce qu’il me donne un coup de pied dans les côtes. Je grimace. Cette partie est toujours douloureuse. Je ne lâche pas ma prise pour autant et il fini par capituler au bout d’un moment. Les flics arrivent et l’arrête avant de m’aider à me relever et de commencer à poser leurs questions. Ils me demandent une pièce d’identité et je leur donne et ils ne mettent pas longtemps à me trouver dans leur fichier. Il pose aussi les mêmes questions au vendeur et au bout de quelques minutes après lui avoir indiquer qu’il peut porter plainte, ils nous laissent et embarque le type. Je regarde le vendeur. J’ai comme l’impression que tout ça l’a perturbé.

« Est-ce que ça va ? »

Je ne peux pas partir comme ça. Je sais ce que ça fait d’avoir une arme pointé sur soit et c’est toujours impressionnant et encore plus quand on n’est pas du milieu de l’armée ou de la police et qu’on n’a pas l’habitude de voir des armes à feu.
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Adam Kaczmarek
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Ven 11 Oct - 21:43

Cet échange de regards dura longtemps, si longtemps. L'autre semblait tout autant atteint par cette étrange force, drôle de magie, car il finit par faire tomber son téléphone, cherchant maladroitement l'appoint. Finalement, il sortit quelques pièces et billets, les tendant. Adam s'en saisit fébrilement, alors qu'il frissonnait en sentant sous ses doigts, l'espace d'une infime seconde, la peau de son interlocuteur. Bon sang, pourquoi ressentait-il cette chaleur? Pourquoi son coeur ne cessait-il pas de battre si fortement dans sa poitrine? D'habitude, cela n'arrivait que d'amour pour le Seigneur, devant l'autel.

Il fut tiré de sa torpeur et rangea les espèces dans la caisse lorsque la sonnette de l'entrée se fit entendre une deuxième fois. Un homme pénétra les lieux, capuche sur la tête. Adam se contenta de sourire simplement, bien qu'il remarqua que son regarda avait quelque chose de particulier... Comme une sorte de folie. Drogué ou alcoolisé, à n'en point douter. Le genre d'homme qu'Adam se plairait à aider, à qui il tendrait la main. Malheureusement, ce ne pouvait pas être pour cette fois, car l'autre sortit une arme, le braquant instantanément. On ne pouvait pas dire que notre employé était fragile, mais il ne s'y attendait certainement pas. Pétrifié, il se contenta de mettre ses mains en évidence. Il n'avait aucune raison de risquer sa vie, pour quelques sous. Le matériel pouvait se remplacer. On le perdait, puis on le retrouvait. C'était le jeu. Par contre, la vie était l'ultime cadeau, l'on n'avait pas le droit de la mettre à mal, de tenter le diable de la sorte. Son coeur battit de nouveau fortement, mais cette fois pour une toute autre émotion, pour la crainte qui l'assaillait de toute part.

Puis, les événements se succédèrent très rapidement. Le premier client, celui avec qui il avait eu cette intensité aussi douloureuse que tendre, sortit les crocs. Mais bon sang, cela ne valait pas la peine! Adam eut envie de lui crier de céder, de ne rien faire, mais il n'en eut pas le temps. Heureusement, le héros parvînt à rapidement contrôler l'agresseur, le jetant à terre, et l'empoignant. Toute cette violence! Elle était terrible aux yeux de notre ancien moine. Il n'y avait pas plus pacifiste que lui, et même s'il n'était pas naïf, qu'il connaissait la dureté du monde, cela lui donnait des hauts-le-coeur. Et en même temps, il ne pouvait s'empêcher de penser à la dextérité du militaire, à sa force... A la façon dont il l'avait défendu.
D'ailleurs, l'autre lui ordonna d'appeler la police, ce qu'il fit rapidement, sitôt ses esprits retrouvés.

Les policiers arrivèrent. Les formalités durèrent de longues minutes, et on conseilla à Adam de porter plainte. Ils devaient avoir raison... C'était sordide, mais sans doute que la prison était la seule solution pour son agresseur. La seule chance pour qu'il change... Adam songea qu'il irait le voir, derrière les barreaux, pour lui venir en aide, d'une façon ou d'une autre. Il méritait une main tendue, car il était perdu, c'était certain. Il fallait l'aider à se retrouver.

Lorsque tout le monde fut partie, son regard se reposa dans celui de son sauveur. Il avait la voix douce, mélodieuse, très agréable.
"Oui, je pense, merci..." répondit Adam, tandis que ses joues s'empourpraient instantanément de rouge. "Merci pour... Pour ce que vous avez fait..." commença-t-il ensuite doucement, ramassant quelques produits qu'il avait fait tomber dans la panique. "Mais vous auriez pu être blessé... Tous les trésors du monde ne valent pas cela." ajouta-t-il ensuite, terminant par un petit sourire.
Cependant, il était vrai que sans l'intervention du militaire, Adam ne serait peut-être plus là. On ne peut savoir comment les choses se seraient déroulées autrement, surtout de la part d'un drogué sous l'effet de substances illicites.
"Comment je peux vous remercier... Peut-être que je peux vous payer à boire? Je finis dans moins d'un quart d'heure..."demanda-t-il. Non, réellement? Il était en train d'inviter ce garçon à boire un verre? Vraiment? Non, ce n'était que pour le remercier. Alors pourquoi cette pettite flamme s'allumait dans le creux de son coeur, de son ventre? Cette petite flamme qui lui donnait les joues rouges, et qui lui soufflaient des choses étranges ?
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Sam 12 Oct - 20:11

Je le regarde encore. Je n’arrive décidément pas à me défaire de ses yeux bleus et quelque part je suis content que ce type soit arrivé. Ca me donne une raison de rester et de faire la conversation. J’ai un sourire quand il me dit que j’aurais pu être blessé. Un sourire qui signifie que je sais déjà tout ça et je trouve ça mignon, même si je ne suis pas d’accord avec lui.

« Protéger et servir, c’est mon devoir et puis j’ai eu pire que ça. Je suis toujours là. Ce n’est pas un délinquant qui me fera du mal. »

Je ne suis pas sûr de ça, il peut se passer n’importe quoi et je sais que je peux être là aujourd’hui et me faire attaquer demain par un fou ou avoir un accident de voiture, comme ma sœur … Je n’ai pas la même vision des choses. Je vis au jour le jour. Il n’y a pas d’autres façon de faire. Tout peut s’arrêter demain. Je n’aurais pas pu rester là sans rien faire de toute manière. Je n’allais pas le laisser se faire tirer dessus pour un tiroir-caisse.

J’ai connu pire que ça. J’ai été enfermé dans une cellule pendant plusieurs jours. J’ai eu la tête sous l’eau littéralement à chaque fois qu’on me posait des questions et que je ne répondais pas, parce que je ne savais pas ce qu’il passait, alors un petit braquage ne me fait pas peur.

« Me tutoyer ça m’ira très bien pour commencer. Je n’ai jamais aimé toutes ces formalités conventionnelles. Je m’appelle Naël. »

Je lui fait un sourire. Il sait au moins mon prénom et je sais qu’il fini dans un quart d’heure. L’idée d’aller prendre un verre avec lui me tente bien.

« J’habite juste en face … Tu peux venir si tu veux. Je peux préparer du café ? »

Je n’ai pas tellement envie de sortir, mais je n’ai pas envie non plus de le laisser filer.
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Sam 12 Oct - 20:46

Adam ne sait pas ce qu'il ressent, pourquoi cette force l'inonde au point qu'il ne parvient pas à se défaire de la vision de cet homme, au point qu'il ait envie de passer sa soirée en sa compagnie. Il a chaud et les joues rouges. C'est étrange, il n'a jamais réagi de la sorte pour personne auparavant. Et notre quadragénaire ne sait pas ce que cela veut, quelle émotion ou sentiment il est en train d'expérimenter... Enfin, au fond, si, il le sait. Parce qu'il le ressent déjà depuis toujours pour le Seigneur. Mais il n'ose pas y penser... De tels sentiments pour... Pour un homme qu'il ne connaît même pas? Impossible.
Il se contente donc de sourire, alors que l'autre lui affirme que ce n'était pas un délinquant qui aurait sa peau. Il a l'air si sûr et certain de lui... Pourtant, l'on ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Elle reste belle malgré tout, même si, Adam, par ce qu'il avait subi, avait perdu son éclat, cette lumière qui émanait de lui jusqu'alors, ce bonheur que l'on lisait sans cesse sur ses traits.

Il sourit de plus bel, et rougit encore davantage, lorsque son interlocuteur lui propose de se tutoyer, avant de simplement se présenter. Naël. Cela lui va très bien. C'est un prénom ravissant. Adam sort de derrière le comptoir et tend la main dans la direction du militaire afin que celui-ci la serre.
"Je suis Adam." dit-il simplement. Et là, ce contact, de sa peau contre la sienne, qui le fait frémir. Ce contact aussi bon que douloureux à la fois.

Et là, cette proposition, subite. Aller chez lui? Adam se mord la lèvre. Evidemment, il ne pense pas à mal, mais... C'est un inconnu et se rendre chez lui? Et pourtant, il y a cet attrait, qui lui donne envie de le suivre au bout du monde, de le connaître, de savoir qui il est et ce qu'il fait... Bref, de le rencontrer vraiment, et non pas de lui vendre quelques paquets de cigarettes. Il habite en face... Sans doute auront-ils encore l'occasion de se voir. Adam sourit, tendrement, avant de se décider à accepter. "Avec plaisir. Je range le comptoir, je ferme la boutique et on peut y aller..." expliqua-t-il. "Par contre, si jamais... Je préfère le thé." ajoute-t-il avant de lâcher un petit rire. Un rire nerveux. Parce qu'il faut être un peu déphasé pour se permettre de choisir sa boisson alors que l'autre a la gentillesse de l'inviter...
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Dim 13 Oct - 20:00

Adam. Il s’appelle donc Adam. C’est un nom commun, mais joli. Ça lui va bien. Il me tend la main et je la serre, sentant sa peau contre la mienne. Je sens des frissons me parcourir la main et c’est un peu bizarre parce que je n’aime pas beaucoup les contacts humains ces derniers temps, mais bizarrement j’aimerai que le contact dure plus longtemps, mais ont fini par se lâcher. Je retrouve un peu une contenance et je lui réponds :

« Et je suis enchanté … »

Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça. Il va me trouver bizarre, je trouve ça plutôt amusant pour ma part et je suis réellement enchanté. Je ne l’ai pas été depuis longtemps. Je crois d’ailleurs que je n’ai pas fait beaucoup de rencontre depuis mon retour, je me suis un peu reclus, ça me fera du bien. Je souris quand il me dit qu’il préfère le thé. Je n’ai jamais aimé ça le thé. Je préfère le café et j’ai toujours besoin de mon café le matin, un deux ou trois tasses, tout dépend de mon humeur, mais tant que je n’ai pas bu mon café du matin il ne vaut mieux pas me parler. Je le regarde et lui dit :

« Va pour le thé. Je t’attends alors. »

Je le tutoie, je n’aime pas les conventions et puis on n’est plus à ça près. Je le regarde ranger et fermer le magasin, je l’attends dehors en fumant une cigarette. Ça me fait du bien de fumer, ça me détend un peu. Je l’attends et je le vois arriver au bout de quelques minutes. J’ai eu le temps de finir ma cigarette. Je le regarde et lui dis :

« Toujours partant ? »

Je demande au cas on ne sait jamais s’il avait eu envie de changer d’avis à la dernière minute. Je n’espère pas.
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Dim 13 Oct - 20:56

Enchanté? Adam l'était également, mais au lieu de répondre à son interlocuteur, il se contenta de hocher la tête et de tenter, autant que possible, de cacher la rougeur de ses pommettes. Décidément, cet homme avait un effet indéniable sur lui, et il avait très envie de découvrir de quoi il s'agissait. Pour le moment, tout était flou... C'était une sorte d'attrait, comme si une partie de son destin devait être liée à ce Naël. Il ne savait pas pourquoi et c'était aussi perturbant qu'agréable. Il sourit de plus bel, parce que ce n'était pas le genre de garçon à trop parler. Il avait jadis été bavard, mais, à présent, c'était tout le contraire. Peu loquace, on se posait parfois des questions à son sujet.

Quelques dizaines de minutes plus tard, il avait terminé de ranger ce qui devait l'être et fermait la boutique. Adam avait réellement hâte d'en savoir un peu plus à propos de ce quadragénaire à l'air envoûtant. Cela pouvait être dangereux, mais, en même temps, il ne pouvait s'en empêcher. Il le suivrait. L'autre l'attendait devant la boutique, fumant une cigarette, qu'il écrasa au sol dès qu'il aperçut le brun aux yeux clairs à proximité.

"Oui, bien sûr." répondit sobrement Adam à sa question. Non, il n'avait pas changé d'avis. Au contraire, il ressentait une sorte d'excitation à se rendre chez cet inconnu. Est-ce que c'était normal de ressentir cela? Est-ce qu'il était complètement inconscient et irresponsable? Surtout après ce qu'il avait vécu?
Finalement, il opta pour le fait de ne pas se poser davantage de questions et suivit son interlocuteur dans son appartement. Arrivé sur place, il se tînt immobile, près de la porte, à observer les lieux. Qu'est-ce que l'on doit dire ou faire lorsque l'on est invité ainsi? Il n'avait jamais eu l'habitude. Plus jeune, il n'avait pas beaucoup d'amis. Et, à présent, il s'était déshabitué des conventions.
"C'est très sympa, chez toi." finit-il par dire. Parler pour ne rien dire ne lui ressemblait pas, mais le silence serait autrement plus pesant.
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Lun 14 Oct - 20:06

Je n’ai pas imaginé une seconde que je pourrais avoir de la visite et je pense à ma maison qui n’est pas franchement rangé. Je suis un peu bordélique, beaucoup même et je laisse pas mal de choses trainer, mes fringues surtout, que je laisse souvent à terre dans ma chambre, au lieu de les mettre dans la machine parce que je déteste faire des machines, mais je fini par le faire au bout de quelques jours, quand il y a trop de vêtement à terre et que j’ai honte de laisser ça traîner. J’avance donc et traverse le trottoir. C’est vraiment en face de la supérette. Il n’y a pas plus près. Je prends mes clés et ouvre la porte. Je le laisse entrer.

Il y a encore des cartons dans l’entrée et les murs sont blanc immaculé. Je n’ai pas encore pris soin de décorer. Pourtant il trouve quand même que c’est joli. C’est une maison ancienne, que les anciens propriétaires ont décidé de repeindre en blanc, dans un style plutôt industriel. Ca a son charme, mais je peux encore décoré un peu plus, seulement je n’ai pas le cœur à tout déballer. Je ne suis pas tellement prêt à affronter la réalité.

« Merci, ce n’est pas encore tout à fait fini. Je ne suis là que depuis peu de temps. »

Ce n’est pas tellement vrai, ni faux, six mois c’est à la fois court et long. Je suis resté un peu chez moi le temps de trouver cette maison. J’avais pourtant déjà divorcé mais je n’avais pas trouvé d’endroits ou loger. Je me suis donc décidé à partir quand même et depuis six mois, je n’arrive pas à finir de m’installer. Je me trouve toujours des excuses.

Je pose les clés sur le buffet et je tourne sur ma droite dans la cuisine, elle aussi est de style industriel. Il y a des grosses ampoules cuivrées au plafonds, c’est la seule pièce qui est totalement finie. Elle l’était déjà quand Je suis arrivé. Je regarde dans le placard avant de lui dire :

« Je crois que je n’ai que du thé vert. »

Je fais chauffer de l’eau dans une bouilloire et je sors du café soluble. Ce n’est pas du vrai café pour certains, mais ça me convient.

« Est-ce que tu as faim ? Je crois qu’il me reste des pâtisseries dans le frigo, ma sœur est venue hier après-midi. Elle en amené pour un régiment. »

Je souris en y repensant, je suis content de l’avoir vu. C’est l’une des rares personnes que je laisse entrer ici avec mon frère et ma fille évidement, du moins quand je la verrais.

« Tu habites dans le coin ? »

Je lui pose la question, si ça se trouve on est voisin depuis longtemps et on ne s’est jamais croisé. Ce serait dommage.
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Adam Kaczmarek
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Mer 16 Oct - 20:54

Non vraiment, Adam n'était pas coutumier des invitations à boire un verre, encore moins directement chez quelqu'un. En vérité, s'il n'y avait pas cette force étrange qui le poussait vers cet homme, certainement aurait-il refusé l'invitation. Trop craintif, voulant rester loin du monde, loin du tumulte de la vie. Il avait besoin de calme et de repos. Derry n'en offrait nullement, alors il devait faire avec. De toute façon, s'il n'affrontait pas la vie, il serait incapable de trouver sa voie.
L'appartement du militaire était agréable et cosy. Des cartons entassés indiquaient que celui-ci avait emménage dans les lieux peu de temps auparavant. D'ailleurs, il le confirma par ses dires.
"Je vois..." répondit simplement Adam, avec un léger sourire. "Si jamais vous...euh... Tu as besoin d'un peu d'aide, je ne sais pas quoi faire de mes heures de pause." indiqua-t-il. En effet, il travaillait dans la supérette en face, et des fois, il avait des shifts à des horaires particuliers. Il pourrait très bien venir ici monter un meuble, repeindre un mur, défaire un carton. Cela ne le dérangerait pas. Et ce n'était qu'une proposition, si cela gênait l'autre, il n'était pas obligé d'accepter.

Adam avança dans la pièce à vivre, observant les faits et gestes de son hôte dans la cuisine. Il n'aimait pas être servi... "Du thé vert, ce sera très bien..." dit naturellement notre ex-moine, triturant la bandoulière de son sac entre ses mains.
Adam n'avait pas vraiment faim, mais il considéra que ce ne serait pas poli de refuser. "Oh, si c'est ta soeur qui les a préparés, ce serait péché de ne pas y goûter..." dit-il, souriant timidement. Il ne savait pas trop s'il pouvait s'asseoir sur le canapé, ou sur les chaises... Même s'il devait s'asseoir tout court, alors il restait là, debout dans la cuisine, les bras ballant, observant Nael préparer les boissons chaudes et sortir les mets du réfrigérateur.

"Oui, j'habite dans ce quartier, mais un peu plus loin d'ici. C'est le foyer, sur Jackson Road, je ne sais pas si tu connais?" demanda-t-il doucement. Les joues rouges, il opta pour relancer la conversation sur un sujet banal. "Tu habitais où avant de venir ici?"
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Naël White
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Mer 16 Oct - 21:32

On est arrivé à la maison, elle est sans doute un peu grande pour moi, j’aurais peut-être dû acheter un appartement, mais j’ai pensé que si ma fille devait grandir dans un appartement ça aurait été moins bien pour elle. Il y a un jardin ici et si un jour elle veut un animal, je pourrais lui en prendre un. Je souris à la proposition d’Adam et lui réponds :

« Je ne voudrais pas t’embêter avec les travaux. C’est surtout de la peinture, je devrais m’en sortir, mais … merci quand même. »

Je lui aurais peut-être demandé de l’aide si ça avait été plus que ça et au fond j’aurais peut-être dû, parce que ça m’aurait donné une excuse pour le revoir, mais de toute manière il travail en face et j’ai bien l’intention de retourner lui acheter des clopes régulièrement.

Je lui prépare du thé vert, puisque je n’ai que ça dans mon placard. Je ne connais pas beaucoup les différentes sortes de thé, je ne suis pas un expert, loin de là, même avec le café, j’ai toujours bu du café très noir. Je lui propose un peu de pâtisserie, mais il n’a pas l’air emballé, pourtant il me dit qu’il en veut en bien. Il est sans doute trop gentil. Je fronce les sourcils, mais je ne dis rien et sors les gâteaux qu’à fait m’a sœur.

« Tu verras ils sont très bons, elle se débrouille vraiment bien. »


Je vois qu’il n’est pas très à l’aise, je le suis sans doute un peu plus que lui, parce que je suis chez moi sans doute, mais aussi parce qu’on n’est pas en public et ça me rassure d’être dans un endroit que je connais et que j’affectionne malgré tout, un endroit où je me sens en sécurité et en parlant de sécurité je repense au braquage :

« Tu as des caméras dans ton magasins ? On ne sait jamais ça pourrait se reproduire. »


Il y a toujours des types qui veulent de l’argent et qui seraient près à n’importe quoi pour voler un tiroir-caisse ou des paquets de cigarettes ou des bouteilles d’alcool.

« Peut-être que tu pourrais avoir un agent de sécurité avec ce qui est arrivé. »

Je fronce les sourcils quand il me parle du foyer sur jackson road, foyer … le terme est étrange. J’ai du mal à le saisir et je vois qu’il est mal à l’aise, mais je n’ose pas poser plus de question et c’est à mon tour d’être mal à l’aise à sa question. Je me pince la lèvre avant de lui répondre :

« J’ai divorcé, ça fait un an qu’on est séparé mais j’ai vécu six mois avec mon ex-femme, je ne trouvais pas de logement. On habitait le quartier est. J’ai trouvé cette maison et ça fait six mois que j’y suis, mais je … Je n’ai pas pris le temps de tout déballer. »

Non je n’ai pas eu la force, je n’avais pas l’envie non plus peut-être que ça va changer.
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Dim 27 Oct - 15:54

Adam sourit simplement face à la réponse de son interlocuteur. Dommage, cela aurait fait une bonne raison de se revoir encore et encore, outre le fait de passer acheter des cigarettes à la supérette, évidemment. Le quadragénaire hocha simplement la tête.
"Et bien, si jamais tu changes d'avis ou tu as besoin d'aide, tu sais où me trouver." répondit-il doucement. Oh il n'aurait jamais cru être capable de parler ainsi, normalement et de faire ce genre de propositions à qui que ce soit. Surtout après ce qu'il avait vécu dans la supérette quelques instants plus tôt. Toute cette force qui lui était passée à travers le corps.
Il accepta volontiers le thé vert et les gâteaux proposés par son interlocuteur, osant enfin s'installer autour de la table.
"Je n'en doute pas." répondit-il, les joues un peu rouges, alors que l'autre lui affirmait que sa soeur était excellente pâtissière.
"Des caméras? Euh... Je ne sais pas. Je pense que oui. Il faudra que je demande au gérant. En fait, ce n'est pas mon magasin. Mais la police va sûrement lui en parler." expliqua-t-il. Adam n'avait pas très envie d'avoir à voir quoi que ce soit avec cette histoire de braquage. Il voulait laisser l'affaire au gérant. "En fait, ça ne fait qu'un mois que je travaille dans cette boutique. Je n'étais pas à Derry avant. Alors je ne sais pas plus vraiment comment ça se passe en ville." indiqua-t-il. Oui, il ne savait pas si la ville, pendant ses dix années d'absence, était devenue dangereuse, au point que les supérettes doivent se munir d'un vigile. Il ne se posait pas du tout ce genre de questions.
Adam ancra son regard dans celui magnifique de son interlocuteur. "Tu te sens pas un peu seul?" demanda-t-il. Car c'était le cas de notre employé de libre service. Il avait une grande famille, mais n'osait pas l'approcher. Il se sentait seul.
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Dim 27 Oct - 19:53

Je souris, évidement je sais où le trouver et j’irais surement le trouver. C’est un peu étrange d’ailleurs que je pense à lui de cette façon … je ne comprends pas tellement ce qui m’arrive. C’est un peu bizarre et pourtant ça ne me met pas mal à l’aise.

« J’y penserais. »

Je lui souris. Je repasserai, c’est certain, je vais souvent acheter ce qu’il me manque dans cette supérette, ce n’est pas la première fois, il ne doit pas être tout le temps là. Je ne l’aurais pas oublié, ou peut-être que je n’y faisais pas attention jusqu’à présent, ce qui serait vraiment bizarre. Quoi qu’il en soit je prends les pâtisseries et le thé et on part s’installer au salon.

« Elle est la meilleure cuisinière de la famille. Dommage que je ne sois pas aussi doué, ça m’aiderait de savoir cuisiner d’autres choses que des plats tout préparés. »

Je lui fais un sourire. Je ne cuisine pas beaucoup, je ne mange pas tellement non plus. Je n’ai pas envie de me préparer des repas pour moi tout seul. Je lui suggère de mettre des caméras dans le magasin et je comprends qu’il est arrivé depuis peu en ville.

« Oh, tu étais d’où avant ? »

Je suis curieux, mais du coup pas surpris de ne pas l’avoir vu avant. Ceci explique cela. Je suis content qu’il ai atterrit à Derry.

« Ne t’en fais pas, ça n’arrive pas tous les jours, les braquages restent exceptionnels, Derry est une ville particulière, mais … On s’y attache. »

J’essaie de le rassurer. Je ne veux pas qu’il parte en courant. Je fini par lui raconter que je suis arrivé dans cette maison depuis six mois et il me demande si je ne me sens pas seul. Je soupire et regarde mes mains avant de me plonger dans son regard et de lui dire :

« Si … Je n’ai pas encore réellement accepté tout ça, c’est … dur. Elle m’a trompé avec un ami … mon meilleur ami … t’imagine un peu ? Parce que je n’étais pas là. J’étais en mission. J’étais absent et elle ne savait pas m’attendre … j’ai même douté que ma fille soit … réellement ma fille, mais j’ai de la chance, elle ne fréquentait personne d’autre à ce moment-là. »

J’ai été rassuré que ma petite princesse soit réellement la mienne, qu’elle ne soit pas d’un autre homme, je ne l’aurais pas supporté. Je me serais senti complètement délaissé et salit.

« Je suis désolé, je ne veux pas t’embêter avec tout ça, j’ai une vie un peu compliqué ces derniers temps. Je ne suis pas sur de pouvoir retourner en missions et je suis coincé ici … je t’avouerais que je ne sais pas vraiment quoi faire. »

Je ne sais pas pourquoi je lui raconte tout ça. Il ne pourra pas beaucoup m’aider, mais ça me fait juste du bien d’en parler.
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