Moi je vais rester là pour raviver le feu parce que des fois il se déravive. (César)

1. né ici à Derry d'une mère journaliste et d'un père policier, César est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants. Nul besoin de dire que la famille ne vivait pas dans l'opulence mais plutôt dans la modestie, nourrir cinq gosses restait un défi. 2. Dès le plus jeune âge, le gamin faisait preuve d'un tempérament bagarreur, n'hésitant pas à s'attaquer à plus grand que lui. Il compensait sa petite taille par son intelligence, tout ça pour défendre ses petits frères et leurs amis qui n'étaient franchement pas les plus populaires de l'école. 3. Son comportement alertait les professeurs qui n'hésitèrent pas à le déclarer inadapté social. L'école n'était pas pour lui, ses résultats en étaient la preuve. Pourtant, les parents persistèrent, tenant à ce que tous leurs enfants soient scolarisés. César aurait mal terminé s'il n'avait pas continué l'école. 4. Ce fut dès l'enfant que son désir de rejoindre les autorités se fit sentir. Il idolâtrait son père, une admiration aveugle encore présente aujourd'hui. 5. En tant que l'aîné, César dû grandir bien plus vite que les autres gosses, il était responsable de ses 3 frères et de sa petite soeur. En plus d'être protecteur, il les menait avec une poigne de fer. Ses parents peinaient bien à tous les assumer entre leurs boulots et taches ménagères. 6. Très vite déclaré comme étant beaucoup plus mature que ses camarades, César était le vrai petit caïd et ce durant toute sa scolarité. Valait mieux l'avoir en tant qu'allié. 7. Péniblement, il terminait sa scolarité, avec des notes moyennes et les non félicitations du jury. De toute évidence, les études n'étaient pas pour lui, rester sur les bancs de l'école lui paraissait impensable. Le voilà qui s'enrôla pour l'école de police pour en ressortir des années plus tard diplômé. 8. Une fois à l'école de police, ses résultats étaient honorables voire très satisfaisants, loin de son parcours scolaire classique. Tout allait pour le mieux dans sa vie. Il s'était même fait des amis lors de sa formation, loin d'être tout repos, quelques années plus tard, il ressortit major de sa promotion, direction le monde du travail. 9. Sa petite soeur se fit violemment agressée par un homme armé, poignardée à plusieurs reprises, elle décéda presque sur le coup. Plus que jamais brisé par cette perde, César se jeta à corps perdu dans son boulot et retrouver son meurtrier. 10. L'investigation démontra que l'homme était un déséquilibré. Il se suicida avant le procès, causant encore plus de frustration chez la famille Sanz. Personne ne pouvait s'en remettre, la seule fille s'en était allée. Les parents sombrèrent dans un profond chagrin. Son père devint d'ailleurs alcoolique, au bord de la rupture. 11. De ce deuil jamais réellement fait, l'aîné ne faisait que de travailler d'arrache pied, la façon pour lui de penser à autre chose et oublier son échec en tant que grand frère. Il fut incapable de la protéger. Même si toute sa famille lui disait qu'il n'y était pour rien, César ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable. 12. Il rencontra son épouse lors d'une mission, elle était l'une de ses indic'. Leur relation houleuse débuta sur les chapeaux de roues. Ils étaient fous amoureux l'un de l'autre. Après la bague aux doigts, ce fut l'arrivée de son fils, Paulo Sanz. Sa plus grande fierté. 13. Mais tout se brisa, le gamin disparu en 2002 sans laisser aucune trace. Une fugue ? Un kidnapping ? Nul ne le savait. Les deux parents se retrouvaient totalement perdus, leur mariage ne survécut d'ailleurs pas à ce manque. 14. Lors de la disparition de son fils, une partie de lui en fut arrachée, et encore une fois, il se sentait responsable, définitivement incapable de garder ses proches près de lui. César sombra un peu plus dans la dépression, ayant la main lourde sur l'alcool et la cigarette. 15. Son ex-femme quitta la petite ville, elle avait probablement baissé les bras, plus rien ne la retenait ici. Elle avait tourné la page bien trop vite au goût du flic qui lui restait ici, dans cette ville maudite, ne pouvant baisser les bras. Son fils était forcément quelque part non loin. Encore fallait-il trouver où. 16. Aujourd'hui, César Sanz, le natif n'est plus que l'ombre de lui-même dont l'humanité s'en est allée avec le temps. Parfois robotique dans son boulot, il s'y plonge corps et âme pour retrouver tous ses gosses égarés. Il ne se rend pas chez un psy ou autre, préférant régler ses problèmes lui-même, pas sûr que cette solution soit la bonne. Après tout, un "trou du cul" tel que lui ne mérite pas qu'on lui vienne en aide.

Caractère : Une chose est sûre, César n'est pas un causant du tout, il préfère le silence au moulin à paroles. Taiseux voire distant, chaque mot provenant de sa bouche est pesé. Il ne manque pas d'humour, notamment avec les personnes qu'il connaît un peu plus. La plupart de ses collègues l'apprécie pour son côté sarcastique, cette folle capacité à ne rien prendre au sérieux. Ce n'est qu'une carapace pour cacher sa souffrance constante. Il ne s'épanche par sur ses sentiments car il n'aime pas parler de lui. Mystérieux, discret et insaisissable, c'est un homme se complaisant dans l'ombre plutôt que dans la lumière, à l'image de sa vie. Néanmoins, les poings peuvent très vite partir si l'on ose s'en prendre à ses proches ou si le sujet concerne les enfants. Ses collègues le décrivent comme un type franc, parfois un peu trop, il n'a pas sa langue dans sa poche, les jurons accompagnent très souvent ses mots.

Je recherche : Des collègues, des amis, des anciennes connaissances, des amis ou ennemis d'enfance, des coups d'un soir, compagnons de beuverie, journalistes qu'il n'apprécie pas du tout, bref ouverte à tout !